UN PEU DE THEORIE
Des études prouvent que la méditation agit directement sur le cerveau.
Elle autorise des réactions moins impulsives et de meilleures décisions par son action sur le cortex cingulaire antérieur (CCA, en jaune sur l'illustration). Les personnes atteintes d’une lésion de cette zone s’accrochent à des stratégies de résolution des problèmes inefficaces plutôt que de choisir d’adapter leur comportement. A l’inverse, les méditants obtiennent d’excellents résultats aux tests d’autorégulation. Ils fournissent des réponses correctes plus souvent que les non-méditants.
En plus de l’autorégulation, le CCA est associé à l’apprentissage fondé sur les leçons des expériences passées afin de faciliter une prise de décision optimale. Les neuroscientifiques notent que le CCA pourrait être particulièrement important face à des situations incertaines et en évolution rapide.
La seconde région du cerveau concernée est l’hippocampe.
Liée au stress, à la mémoire, aux émotions, cette région voit sa quantité de matière grise augmenter avec la méditation.
Les personnes souffrant de troubles liés au stress, comme la dépression et un état de stress post-traumatique, ont tendance à avoir un hippocampe plus petit. Les neuroscientifiques ont également mis en évidence que la pratique de la pleine présence avait une influence sur les zones du cerveau liées à la perception, à la conscience corporelle, à la tolérance à la douleur, à la régulation des émotions, à l’introspection, à la pensée complexe et à l’estime de soi.
La pleine précence est une façon de garder nos cerveaux en bonne santé, de savoir s’autodiscipliner et d’être capable de prendre des décisions efficaces, et de nous protéger du stress toxique. Elle peut être pratiquée comme une forme d’entraînement mental pour, au bout du compte, être intégrée dans notre vie quotidienne.
COMMENT CA MARCHE EXACTEMENT ?
On peut donc définir la méditation comme une gymnastique de l’esprit. C’est parfois le désordre dans notre mental : nous ne contrôlons pas vraiment nos pensées, surtout celles qui nous empoisonnent, et elles ont vite fait de devenir envahissantes, négatives!
La pleine présence nous suggère de lâcher pour un moment le futur dont nos ne sacvons rien et le passé qui est révolu, souvent sources de tourments, et de nous tourner doucement vers l’instant présent.
MEDITER, C'EST RENONCER.
• Renoncer à juger, à savoir où est le bien et le mal, le réussi et le loupé pour accueillir simplement ce qui est. Observer.
• Renoncer à obtenir quelque chose de précis pour plutôt nous rendre présents à ce qui se passe ici et maintenant.
• Renoncer à choisir. Il ne s’agira pas d’accueillir le bon et de repousser le désagréable, mais au contraire faire de la place pour tout ce que se présente.
• Renoncer à agir. Etre là, juste présent. Donner de l’espace, observer et accueillir.