Il est habité par une histoire terrible. Un choc d'un violence inouie. Indicible. Tellement que ça ne peut être dit. Même ici, c'est impossible.
Cet impossible là est possible. L'impossibilité à à raconter, elle, a toute sa place. Il sait qu'il n'a pas le devoir de raconter. Alors, en confiance, il peut s'ouvrir à ce qu'il vit maintenant. De proche en proche on visite ensemble d'autres endroits impactés par le choc initial.
On délaisse le choc pour ses ondes, de plus en plus lointaines, diffuses. Et pourtant si fortes, si présentes juste en dessous la surface. Grâce à elles, on mesure la violence du choc initial, avec la sensibilité des aveugles qui touchent sans voir.
Il repartira sans avoir raconté. Il repartira en s'étant rencontré à des endroits profonds, intimes.
Il repartira en ayant vu ce choc aveuglant. Après avoir osé poser sur lui un regard plus apaisé.
Et la suite lui appartient ...
(Photo Internet)