(s')ECOUTER pour (s')ENTENDRE

Des outils pour une communication plus fluide avec soi -même; avec autrui.

Des séances de 2 heures environ

PUBLIC

Tout public. Adultes (pour l'instant)

INTENTION

L'idée est de se placer à l'écoute de soi-même, condition indispensable pour pouvoir rencontrer les autres et prendre soin de la relation qui se vit.

PROJET

Aller au plus proche de ce qui vit en soi dans cet instant, en ouvrant la possibilité au ressenti du moment de se dire. La question sera de se demander “qu'est-ce qui se passe en moi?”. Ici, le “MOI” est une invitation à mettre l'accent sur son propre ressenti particulier. Il s'agira bien de parler plus de soi que de qui se passe, de se rencontrer plutôt que de se raconter
En amont, il faudra se questionner sur les faits qui sont à l'origine de l'émotion ressentie, à laquelle une juste place sera accordée. En aval, il sera utile d'aller à la rencontre de besoins inassouvis dont le sentiment éprouvé serait l'expression. Enfin, très concrètement, nous pourrons poser une demande pour nous permettre de nous rendre la vie plus belle.

MOYENS

• Découvrir des outils pour communiquer autrement.
• Les pratiquer soi-même (pour soi - dans sa relation à autrui) de façon “scolaire”.
• Utiliser des exemples pratiques afin de créer de véritables moments d'échange et d'écoute.

REGLES et CADRE

• La confidentialité des échanges est requise. Il ne sera jamais possible qu'à l'extérieur du groupe, quiconque puisse savoir qu'un tiers a tenu tel ou tel propos.
• Ici, on emploiera le JE le plus souvent possible, afin de parler de soi au lieu de généraliser (on) ou de parler sur l'autre (tu, ils).
• On évitera de parler d'absents, sauf pour indiquer ce que leur action, leur attitude, etc éveille en moi.
• Lors de ces temps de parole, on restera centré sur soi. Ainsi, il sera tout à fait juste de parler de ce qu'éveille en nous ce que vient de dire la personne. A l'inverse, prodiguer une conseil, un avis, un jugement ou une aide (sans son accord explicite) ne sera pas forcément petinent.
• Lors des temps d'écoute, Il y aura place pour les mots. Il y aura aussi place pour le silence qui va leur donner le temps de naître.
• Le sujet, c'est le ressenti, pas les faits. Les faits sont passés. Le ressenti lié aux faits, lui, est présent. Il s'agira donc au lieu de raconter le détail des circonstances d'un événement, de poser l'attention sur ce que ce qui est éprouvé afin de permettre une rencontre avec soi-même.

On peut avoir envie de réagir à des propos qu'on vient d'entendre

• parce qu'on est touché
• parce qu'on est en désaccord
• ou pour toute autre raison

Avant de prendre la parole, on s'assurera que la personne est bien allée au bout de son expression. Puis, pour commencer, on reformulera ce qu'on a entendu et sur quoi on a envie de réagir, pour être sûr de bien parler de la même chose. Enfin les interlocuteurs étant “en phase”, il sera possible de donner libre cours à son expression.

Ce groupe d'échange n'est pas

• un groupe de thérapie
• un groupe de conseil, de coaching.

C'est juste un espace où il est possible de se dire, sans risque d'être jugé pour ce qu'on éprouve. C'est un temps de témoignage où les émotions trouveront un espace d'expression.

PAROLE ET ECOUTE

Qelle écoute

L'écoute est toujours au service de la personne écoutée. L'écoutant n'est pas là pour dire ce qu'il ferait, ni pour plaindre, ni pour juger, etc. Il est là comme un miroir bienveillant, présent, et permet à la personne de s'entendre elle-même..

Quelle parole

Lorsque je prends la parole en groupe, au moment où je parle, je suis le seul à parler. Je prends une part du gâteau commun. Je reste attentif à l'équité des temps de parole. Il ne s'agit pas que chacun dispose du même temps, mais que chacun ait l'espace de s'exprimer. Lorsque je prends une part du gâteau,

• Quelle est la taille de cette part?
• Qu'est-ce que j'en fais? :Ce temps de parole est-il centré sur moi ou bien au service du groupe?